Focus du 7 octobre 2015
La médecine interventionelle: un nouvel outil thérapeutique
sous la responsabilité de Dr Romain Javard
Ces techniques ont permis de trouver des solutions efficaces et souvent minimalement invasives pour le traitement des obstructions urétérales, des collapsus trachéaux, des obstructions urétrales bénignes ou malignes ou encore des shunts intra-hépatiques.
Certaines de ces nouvelles procédures interventionnelles sont maintenant disponibles au Centre vétérinaire DMV et offrent des solutions innovantes pour le traitement de certaines conditions spécifiques.
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La gestion des obstructions urétérales: Subcutaneous Ureteral Bypass (SUB)
Les obstructions urétérales sont des affections fréquemment rencontrées chez nos animaux de compagnie. L’origine de l’obstruction peut être un calcul urétéral (cause principale; environ 70 % des cas), une stricture, une sténose de la jonction urétéropyélique, une accumulation de débris causé par une pyélonéphrite, ou encore des « blood stones » constitués de globules rouges agglomérés et calcifiés. La plupart des obstructions sont unilatérales, mais on observe des obstructions bilatérales dans environ 25 % des cas. Par ailleurs, les obstructions intermittentes sont de plus en plus identifiées, causées notamment
par un calcul partiellement obstructif, ce qui rend le diagnostic de cette affection parfois plus difficile. Les radiographies abdominales sont peu sensibles pour diagnostiquer cette affection et une échographie abdominale est généralement nécessaire. Une fois l’obstruction urétérale confirmée, un traitement médical est généralement recommandé et passe par l’utilisation d’une fluidothérapie combinée à des relaxants des muscles lisses (Prazosin®) afin d’essayer de faire passer un calcul urétéral, si celui-ci est à l’origine de l’obstruction.
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Plus d’informations sur le traitement médical
L’efficacité du traitement médical lors de calcul urétéral est globalement faible (8-17 % rapporté dans la littérature), mais cette étape reste néanmoins importante pour stabiliser médicalement ces patients en préparation d’une éventuelle intervention.
Il est toutefois primordial de ne pas donner des débits de fluides trop élevés et de monitoire étroitement les signes de surcharge car il a été montré qu’une surcharge en fluide constitue un des seuls facteurs pronostiques négatifs dans cette affection; la sévérité de l’azotémie n’étant pas associée à la survie.
Dr Romain Javard
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