Catégorie : Actualités vétérinaires
La gestion du patient intoxiqué
Dr Raphaël Tremblay, DMV, IPSAV, Clinicien à l’urgence
L’ingestion d’aliments ou de produits toxiques est l’une des présentations les plus fréquentes en urgence chez nos animaux de compagnies. Parfois simples à traiter, la plupart des intoxications peuvent cependant s’avérer très délétères, voire mortelles, si elles ne sont pas adressées rapidement. Puisque rares sont les intoxications qui ont un antidote précis en médecine vétérinaire, il est primordial d’être confortable avec les principes de bases de la toxicologie et du traitement général du patient intoxiqué. Dans la majorité des cas, une décontamination efficace et un traitement de support sont suffisants (et sont parfois les seules modalités thérapeutiques possibles!). Une anamnèse complète (produit, quantité ingérée, moment de l’ingestion…) est essentielle et, comme chez tout patient critique, une stabilisation initiale (Circulation, Airway,Breathing) peut être nécessaire.
Pour obtenir la version complète du Focus , cliquez ici.
Continue reading « Focus du 30 mars 2016 »
Les noeuds lymphatiques thoraciques:
ces combattants dans l’ombre
Par Dr Hugo Joly, DMV, Dipl. ACVR
L’altération en taille des noeuds lymphatiques est un élément important à reconnaitre chez nos patients. Ces noeuds font partie d’un système de drainage et de défense qui participe à combattre de multiples processus infectieux et néoplasiques. L’identification d’une lymphadénomégalie localisée peut donc permettre d’attirer notre attention sur une région spécifique du corps, afin d’investiguer plus avant la source primaire de la maladie qui affecte notre patient. Une lymphadénomégalie généralisée peut quant à elle supporter un processus inflammatoire multisystémique ou une infiltration néoplasique telle un lymphome.
Pour obtenir la version complète du Focus , cliquez ici.
Continue reading « Focus du 23 mars 2016 »
L’utilisation du PRP (Plasma riche en plaquette) chez les petits
animaux souffrant de pathologies myoarthro-squelettiques
une nouvelle avenue thérapeutique ?
Par Dr Matthieu Gatineau,DMV, IPSAV, MSc, Dipl. ACVS-ECVS et ACVSMR
Que contient le PRP ?
Le PRP pour Platelet-Rich-Plasma ou Plasma Riche en Plaquette se définit comme la fraction plasmatique issue du sang autologue qui possède une concentration en plaquettes au-dessus de la normale et, par conséquent, représente une source concentrée de facteurs de croissance. La concentration de plaquettes obtenue est généralement 2-5 fois supérieure à la concentration normale de plaquettes dans le plasma (5-25 fois supérieur pour les facteurs de croissance) et va dépendre essentiellement du patient (condition, maladie préexistante etc…) et du système de centrifugation utilisé.
Pour obtenir la version complète du Focus , cliquez ici.
Continue reading « Focus du 9 mars 2016 »
La radiothérapie,
pas juste une affaire de cancer!
Par Dre Lyanne Fifle,DMv, Dipl. ACVIM (Médecine interne)
La radiothérapie est une modalité thérapeutique très bien établie en oncologie vétérinaire. En parallèle, ses effets sur les cellules inflammatoires, tout particulièrement les lymphocytes, lui confèrent un aspect très intéressant pour le traitement de conditions inflammatoires chroniques.
Les rhinites ou rhinosinusites chroniques canines ou félines
sont des pathologies inflammatoires (habituellement lymphoplasmocytaire) parfois sévères et réfractaires au traitement médical. La radiothérapie devient donc une option thérapeutique intéressante pour ces patients, qui par la sévérité de leurs signes cliniques, ont une réduction jugée inacceptable de leur qualité de vie.
Pour obtenir la version complète du Focus , cliquez ici.
Continue reading « Focus du 2 mars 2016 »
Qu’est-ce qui stress le personnel soignant
des cliniques et hôpitaux vétérinaires?
Par France Carlos, Tndc, Intervenante en deuil animalier
Plusieurs études américaines abordent la question de la relation au stress pour les gens travaillant dans le monde médical animalier. L’euthanasie serait la principale cause de stress professionnel dans le monde vétérinaire. La plupart des vétérinaires, techniciens et techniciennes envisagent une carrière en santé animale à cause de leur amour pour les animaux. Mais ce même travail fait d’eux aussi ce qu’on peut appeler des « anges de la mort ». C’est ce que Arluke (1994) considère être le paradoxe « soigner/tuer » (caring-killing). Selon des recherches de MacNair (2002), ce stress traumatique est cumulatif, mais avec une bonne gestion du stress et la possibilité d’en parler en réduiraient les effets…
Pour obtenir la version complète du Focus , cliquez ici.
Continue reading « Focus du 3 février 2016 »
THÉRIOGÉNOLOGIE: les vaginites chez la chienne
Par Dre Angélika Stock, DMV, PhD, DES, Dipl. ACT
Les vaginites chez la chienne sont une source fréquente de discussion entre le médecin vétérinaire et le propriétaire. Un écoulement vaginal persistant, un léchage vulvaire et de la pollakiurie sont des signes courants qui peuvent frustrer le propriétaire de l’animal autant que le médecin vétérinaire, en particulier quand plusieurs traitements topiques ou
parentéraux ont été tentés sans succès. Johnson (1991) résume les causes possibles de vaginite comme l’immaturité, l’irritation chimique par l’urine, les infections, les irritations mécaniques occasionnées par des polypes et des tumeurs, ou des anomalies anatomiques. Une vaginite ne devrait pas être diagnostiquée sans l’évaluation d’un frottis vaginal, qui permettra d’identifier le stade du cycle chez femelle intacte ou de détecter la présence de cellules inflammatoires et de bactéries. L’évaluation adéquate d’un frottis vaginal, toutefois, doit tenir compte de la présence normale de cellules inflammatoires, avec une prédominance de neutrophiles à plusieurs stades du cycle oestral.
Pour obtenir la version imprimable de ce Focus , cliquez ici.
Continue reading « Focus 9 décembre 2015 »
La température monte ! Hyperthermie et fièvre, comment les approcher ?
sous la responsabilité de Dre Valérie Sauvé
L’hyperthermie (afébrile)
L’hyperthermie (afébrile) est le résultat d’un débalancement entre la production et la dissipation de la chaleur. Tandis qu’une vraie fièvre est le résultat du réglage à la hausse de la température corporelle par l’hypothalamus. Une vraie fièvre est la réponse naturelle à une infection, de l’inflammation ou une autre insulte et fait partie de l’acute phase response. La fièvre peut être bénéfique à l’animal, en diminuant la réplication bactérienne ou virale et en augmentant la fonction des leucocytes. La fièvre ne nécessite pas de traitement direct visant à faire diminuer la température du corps, à moins que celle-ci approche 41,6°C (107°F).
Pour obtenir la version imprimable de ce Focus Cliquez ici ou sur l’image.
Continue reading « Focus du 2 décembre 2015 »
Comment savoir si un entraineur est compétent ?
sous la responsabilité de Dre Isabelle Demontigny-Bédard et Laurence Santerre
1- Entraînement en renforcement positif
Méthodes d’entraînement basées sur des recherches scientifiques,
l’animal doit travailler pour obtenir quelque chose d’agréable/plaisant (ex : nourriture, jeu, jouet, affection, etc.).
* Éviter les entraîneurs qui utilisent des techniques de punitions physiques ou stressantes pour le chien.
2- Observation d’une classe par le client avant l’inscription
Est-ce que l’entraineur est positif dans son enseignement ?
Est-ce que les participants et leurs chiens s’amusent ?
* Ou au contraire, ils démontrent des signes de stress ou d’anxiété ?
Nous sommes impatients de vous voir!
Congrès vétérinaire québécois
Voici l’équipe DMV qui sera sur place :
Vendredi 20 novembre
DERMATOLOGIE
Les dermatoses faciales chez le chien : comment s’y retrouver ?
Dre Nadia Pagé, DMV, MSc, Dipl. ACVD
THÉRIOGÉNOLOGIE
L’infertilité bovine : le tractus reproducteur caudal en cause!
Dre Angelika Stock, DMV, PhD, DES, Dipl. ACT
NEUROLOGIE
La neurologie pratico-pratique en clinique des animaux de compagnie
Dre Dominique Paquette, DMV, Dipl. ACVIM (neurologie)
Pour obtenir la version imprimable de ce Focus Cliquez ici ou sur l’image.
Continue reading « Focus du 18 novembre 2015 »
Cellulite juvénile chez le chien
sous la responsabilité de Dre Nadia Pagé
La pathogénie de cette condition est inconnue. Le fait qu’elle survienne plus souvent chez certaines races de chiens et qu’il y a parfois une histoire familiale pourrait suggérer que l’hérédité y joue un rôle. Jusqu’à maintenant, les tentatives d’identification d’un agent pathogène ont été infructueuses. Un lien avec la vaccination préalable a aussi été suspecté, étant donné l’âge d’apparition. Cependant, certains développent la maladie avant la première vaccination et les vaccinations
subséquentes ne semblent pas provoquer de rechutes. Comme la plupart des cas sont ramenés à la normale avec l’administration de glucocorticoïdes à dose immunosuppressive, une dysfonction immunitaire sous-jacente est suspectée.
Typiquement, la maladie se manifeste chez des chiots âgés entre 3 semaines et 4 mois, quoique la condition a été
décrite sporadiquement chez des chiens plus âgés. Un ou plusieurs chiots d’une portée peuvent être touchés et il y a des rapports de couples de chiens reproducteurs qui ont produit plusieurs portées affectées. Quelques races plus susceptibles sont listées, notamment le golden retriever, le teckel et le setter Gordon.
Pour obtenir la version imprimable de ce Focus Cliquez ici ou sur l’image.
Continue reading « Focus du 11 novembre 2015 »