Focus du 18 juin 2015

Une année de changement chez nos vétérinaires spécialistes

en chirurgie, cardiologie, médecine interne, dentisterie et imagerie

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Certains nous quittent pour de nouveaux défis et d’autres prennent place dans la grande famille DMV !
Nous remercions grandement ceux qui partent pour leur apport au Centre vétérinaire DMV.
Nous souhaitons la plus cordiale des bienvenues à ceux qui arrivent !

L’équipe du Focus fait relâche pour l’été.
DMV vous souhaite de belles vacances !

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Focus du 10 juin 2015

L’interprétation par un spécialiste en radiologie : quand et pourquoi ?

sous la responsabilité de Dre Kate Alexander

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Pourquoi faire appel à un spécialiste en radiologie?

En tant que praticiens, nous avons chacun nos forces et faiblesses et surtout nos passions. Au sein d’une même pratique générale, il y a souvent des préférences particulières qui se développent. Une praticienne adore la chirurgie, alors qu’une autre préfère de loin l’échographie. Il est donc tout à fait normal que certains ne se sentent pas toujours à l’aise avec l’interprétation radiographique. En fait, je ne me souviens pas d’une seule occasion où l’on m’a déclaré que des radiographies de thorax, c’est facile à interpréter ! Ne pas se sentir pleinement en confiance peut comporter des inconvénients. Entre autres, on peut avoir tendance à éviter de faire un test qui serait approprié. En utilisant un
service de téléradiologie on peut faire d’une pierre deux coups : élargir les possibilités diagnostiques en augmentant sa confiance, tout en contribuant à rentabiliser l’achat d’un appareil numérique, tout cela simplement en augmentant le nombre de radiographies que l’on prend.

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Focus du 27 mai 2015

Comme dit le dicton… Si on n’essaie pas, on n’obtient rien !

sous la responsabilité de Dr Hugues Lacoste

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Les faits

Voici l’histoire de Bea , une Labrador croisée femelle stérilisée de 11 ans référée au service d’oncologie du Centre vétérinaire DMV le 14 octobre 2014 pour l’évaluation et le traitement d’un sarcome de l’os maxillaire rostral diagnostiqué à la cytologie. Tout a commencé lorsque les propriétaires ont remarqué une masse dans la gueule de Bea qui saignait à l’occasion. Bea a été amenée chez sa vétérinaire primaire de l’Hôpital Vétérinaire du Village de Pointe-Claire qui a fait des aspirations à l’aiguille fine de la masse. Un diagnostic de sarcome avec inflammation neutrophilique (fibrosarcome, ostéosarcome ou sarcome peu différencié) a été donné et Bea a été référée en oncologie au Centre vétérinaire DMV pour traitement. À sa présentation, Bea avait un très bon état général et avait beaucoup d’énergie. Elle avait bon appétit et n’avait pas perdu de poids. Elle semblait par contre préférer la nourriture en conserve et tenait sa balle de tennis préférée différemment qu’à l’habitude. Par contre, elle ne semblait pas douloureuse. Ses selles étaient plus foncées depuis quelque temps. Une hématologie et une biochimie ont été faites et celles-ci étaient complètement normales. Aucune anémie ou hypoprotéinémie n’était présente.

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Focus du 21 mai 2015

Les encéphalites chez le chien

sous la responsabilité de Dre Dominique Paquette

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Les signes cliniques

Habituellement, les signes cliniques sont d’apparition aiguë et progressive. Ils sont très variables et peuvent être focaux ou multifocaux. Les signes cliniques reflètent la région neurologique atteinte. Lors d’encéphalite, on peut noter des changements de comportement, des crises épileptiformes, des troubles d’équilibre ou de la démarche, des déficits de nerfs crâniens, etc. Lors de myélite seule, on peut noter
des difficultés locomotrices, de l’ataxie et/ou de la parésie. Une pure méningite ne cause que de la douleur (cervicale principalement et thoracolombaire) sans déficit neurologique associé. La composante méningée est celle qui cause de la douleur. De façon surprenante, le cerveau et la moelle sont peut/pas innervés. D’un point de vue systémique, l’animal atteint d’une encéphalite présente souvent un examen
physique relativement normal. La fièvre est rare dans les cas d’encéphalite auto-immunitaire. Des signes non spécifiques peuvent aussi être observés tels que l’anorexie et léthargie.

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Focus du 13 mai 2015

L’hypercalcémie féline idiopathique

sous la responsabilité de Dre Lyanne Fifle

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Malgré qu’un animal souffrant de cette condition puisse ne pas présenter de signe clinique au moment du diagnostic, il demeure impératif d’adresser cette anomalie, car un bon nombre pourront devenir azotémiques et certains développeront des calculs d’oxalate de calcium.
Il n’existe pas de patient classique, les chats de tous les âges, races et sexes semblent être également affectés par cette condition. Aucun signe clinique pathognomonique n’est non plus identifié. La plupart du temps, si le chat présente des signes cliniques, ceux-ci seront non
spécifiques (anorexie, perte de poids, dérangements gastro-intestinaux). Malheureusement, le seul moyen de poser un diagnostic consiste à éliminer avec confiance toutes autres causes d’hypercalcémie. Les pathologies les plus fréquentes à exclure sont l’hypercalcémie
paranéoplasique et l’hyperparathyroïdie primaire, de façon moins fréquente les maladies rénales chroniques peuvent être incriminées et relativement très rarement une hypervitaminose D pourrait être détectée. Le degré d’élévation de l’hypercalcémie ne permet pas de
trancher entre ces conditions, le chevauchement entre l’hypercalcémie idiopathique et les autres diagnostics différentiels étant trop important.

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Focus du 6 mai 2015

Vos parents vous ont-ils dit de toujours vous tenir droit ?

sous la responsabilité de Dr Hugo Joly

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Une des difficultés majeures que l’on rencontre dans l’interprétation radiographique réside dans la superposition des tissus. En obtenant des images en deux dimensions d’un sujet qui en fait trois, cet inconvénient ne peut jamais être entièrement éliminé. Il reste toutefois essentiel de tenter d’en diminuer le plus possible les effets néfastes. L’obtention d’une constance dans l’expression de cet effet de superposition permet d’établir des normes sur ce qui est attendu d’une image donnée, et permet donc plus facilement de comprendre et de reconnaitre
d’un examen à l’autre ce qui est une pathologie et ce qui est un effet de superposition. Lorsqu’une projection est obliquée, il est facile de comprendre que des critères objectifs pour différentier le normal du pathologique ne seront pas disponibles. L’image obtenue sera modifiée à la fois parce que le plan du faisceau radiographique sera différent d’une obliquité à l’autre, mais aussi parce que le vecteur de force gravitationnelle n’agira pas de la même façon sur les organes internes du patient.

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Focus du 29 avril 2015

Débit « traditionnel » de fluides intraveineux lors d’anesthésie générale :
la goutte d’eau en trop ?

sous la responsabilité de Dr Jean-Jacques Kona-Boun

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La question du débit approprié de fluides intraveineux pour l’entretien de base durant l’anesthésie générale est un sujet de débat depuis de nombreuses années en médecine humaine, comme le montre la littérature scientifique abondante sur le sujet, et plus récemment en médecine vétérinaire. De nombreuses publications rapportent les effets délétères (surcharge hydrique, hémodilution, oedème, entrave à la cicatrisation, retard du retour de motilité intestinale) d’une fluidothérapie peropératoire trop généreuse et suggèrent d’ajuster à la baisse le débit des fluides intraveineux de routine. Parallèlement, plusieurs études, en médecines humaine et vétérinaire, ont montré la relative inefficacité et l’absence de bénéfice des débits conventionnels (c’est-à-dire non restreints) de fluides
intraveineux pour la correction de l’hypotension survenant chez des patients normovolémiques sous anesthésie volatile, et même avec des débits élevés, incluant des bolus.

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Focus du 22 avril 2015

La cardiologie interventionnelle

sous la responsabilité de Dr Jean-Sébastien Boileau

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L’occlusion du PDA

Le PDA (persistance du ductus arteriosus) est une pathologie cardio-vasculaire causée par l’incapacité du ductus arteriosus à se fermer à la naissance. Cette anomalie permet au sang de suivre le cheminement suivant : aorte, artère pulmonaire, vaisseaux pulmonaires, oreillette gauche, ventricule gauche. Il y a donc un « shunt » sanguin de gauche à droite menant à une surcharge de la vasculature pulmonaire, une surcharge volumique du coeur gauche et une hypertrophie excentrique du coeur gauche. Lorsque non traitée, cette pathologie mène habituellement à de l’insuffisance cardiaque congestive avant même l’âge d’un an. Une telle pathologie cardiaque peut être fortement suspectée à l’examen physique. Un souffle grade V-VI/VI, en continu (systole et diastole), s’apparentant à un bruit de machinerie est typiquement ausculté au niveau basilaire gauche (parfois très profondément au niveau de l’aisselle). Un souffle d’intensité moindre au niveau de l’aire mitrale ainsi qu’un pouls fémoral bien frappé sont également fréquemment présents. Le diagnostic de la maladie est confirmé à l’échocardiographie.

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Focus du 15 avril 2015

26ème Congrès annuel de l’AMVQ

le Centre DMV et le Réseau Passionimo présent au kiosque 33

Le congrès de l’AMVQ ayant toujours été un dynamique carrefour d’échanges, le thème de cette année ne pouvait être plus approprié.

L’AMVQ au carrefour de notre profession Cliquez ici

Nous vous présentons le programme des intervenants du Centre DMV de cette 26e édition du congrès annuel de l’AMVQ

Ils sont impatients de vous rencontrer le samedi 18 avril 2015

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Dre Valérie Sauvé
Dr Matthieu Gatineau
Dre Dominique Paquette
Dr Hugues Lacoste
Dr Jean-Jacques Kona-Boun
Dre Caroline de Jaham
Dre Kate Alexander
Dre Angelika Stock
Dr Raphaël Tremblay
Dr Michel Gosselin
Dre Isabelle Demontigny Bédard
Nicole Fortin
Sophie McGreevy

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Focus du 8 avril 2015

Les dépigmentations nasales chez le chien

sous la responsabilité de Dre Nadia Pagé

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La truffe n’est pas recouverte de poils et est ainsi exposée aux traumas physiques et aux effets néfastes du soleil. Tout changement dans son apparence peut être source d’inquiétude pour les propriétaires, une truffe normale étant un signe de bonne santé pour plusieurs personnes.
Différentes maladies peuvent occasionner une perte de pigment et quelques indices peuvent permettre de prioriser la liste de diagnostics différentiels, notamment l’apparence et la texture de la peau affectée, l’âge d’apparition, la race, la présence de lésions cutanées en dehors
de la truffe ou l’atteinte d’autres organes. Les biopsies cutanées sont souvent requises pour le diagnostic des maladies nasales, plus spécialement les maladies auto-immunes ou tumorales. Un poinçon de 3 ou 4 mm est utilisé pour prélever les échantillons. Certaines dépigmentations n’affecteront pas la texture normale de la truffe, parsemée de petits sillons appelés dermatoglyphes; d’autres maladies
inflammatoires, infectieuses ou tumorales vont être associées à une infiltration de l’épiderme, des ulcérations, des croûtes, etc.

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