Focus du 1er avril 2015
La physiothérapie pour les patients gériatriques
sous la responsabilité de Marie-Hélène Paquin
La physiothérapie peut s’intégrer de façon préventive
Pour tenter de maintenir les capacités physiques de l’animal et de prévenir la progression rapide d’un déconditionnement physique global trop important. Comme le dit si bien une expression anglophone : “use it or lose
it !’’. Il est connu que les animaux gériatriques ont tendance à développer plus de problèmes de santé. Ils sont aussi sujets à une récupération
plus lente. La marche, les escaliers et les changements de position dont se lever debout peuvent devenir plus difficile suite à l’apparition ou à la dégradation d’un problème de santé ayant entraîné une diminution des activités régulières de l’animal surtout si une hospitalisation est requise. La période d’inactivité n’a pas besoin d’être très longue pour observer l’apparition d’un déconditionnement globale.
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Des exercices aérobiques en endurance à faible impact seront entre autres priorisés.
La marche est bien entendu l’exercice qui répond le mieux à ces critères. Le temps, la vitesse, la présence de surfaces instables et d’inclinaisons seront utilisés comme variantes pour faire une progression. En clinique, le tapis roulant aquatique s’avère être l’outil idéal pour ce type d’exercice et ce type de clientèle. La physiothérapie peut être bénéfique et même essentielle dans certains cas pendant la convalescence d’un animal, surtout si hospitalisé, pour prévenir les effets néfastes de l’inactivité telle que la diminution de l’endurance globale à l’effort, l’ankylose articulaire, la perte de souplesse et de force musculaire ainsi que l’apparition d’ulcère de pression.
Même une fois le problème de santé contrôlé médicalement, il se peut que leur capacité fonctionnelle globale à se mobiliser soit problématique et puisse compliquer le retour à la maison pour les propriétaires surtout pour les chiens de plus grand gabarit. Dans le cas des patients qui ne sont pas ou peu en mesure de se déplacer par eux-mêmes, des mobilisations et étirements quotidiens sont recommandés pendant la convalescence et ce, plusieurs fois par jour. Les ulcères de pression sont plus faciles à prévenir qu’à guérir.
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Marie-Hélène Paquin
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